Vous êtes propriétaire et vous souhaitez mettre un appartement en location ? Entre les obligations légales, la rédaction du bail, la fixation du loyer et la gestion des éventuels impayés, le parcours peut vite sembler complexe. Faut-il choisir une location meublée ou vide ? Comment s’assurer que le logement respecte les normes en vigueur ? Quels documents fournir au locataire et quelles démarches anticiper pour sécuriser votre investissement ?
Pas de panique ! Ce guide vous accompagne pas à pas pour vous éviter les erreurs coûteuses et vous donner toutes les clés d’une mise en location réussie. De la préparation du logement à la signature du contrat, en passant par les vérifications administratives, vous découvrirez comment optimiser la gestion locative et protéger vos revenus tout en respectant les règles en vigueur. Prêt à louer votre appartement en toute sérénité ? Suivez le guide !

Comment louer un appartement en tant que propriétaire ?
Louer un appartement, ce n’est pas juste une question de signer un contrat de location et d’encaisser un loyer chaque mois. Il y a des règles à respecter, des étapes clés à suivre et des décisions importantes à prendre. Voici tout ce que vous devez savoir pour une mise en location réussie, sans mauvaises surprises.
1. Vérifier la conformité du logement avant la mise en location
Avant de publier une annonce de location, assurez-vous que votre bien respecte les normes de logement décent définies par la loi du 6 juillet 1989. Il doit garantir la sécurité et la santé du locataire, notamment en termes d’isolation, de ventilation et d’installations électriques conformes.
Critères de décence :
- Surface habitable minimale de 9 m² et hauteur sous plafond de 2,20 m
- Accès à l’eau potable et à un système de chauffage
- Aération suffisante et absence de nuisibles
- Installation électrique et gaz aux normes
En cas de non-conformité, des travaux peuvent être nécessaires avant la mise en location.
2. Choisir le bon type de location : meublé ou vide ?
Le choix du bail impacte la durée du contrat et le montant du loyer.
- Location vide : Durée du bail de 3 ans renouvelable, dépôt de garantie d’un mois de loyer hors charges, préavis de 3 mois (1 mois en zone tendue).
- Location meublée : Durée du bail d’un an renouvelable (9 mois pour les étudiants), dépôt de garantie de deux mois de loyer, préavis de 1 mois.
La location meublée permet souvent un loyer plus élevé et une fiscalité plus avantageuse (régime réel ou micro-BIC), mais implique plus d’entretien.
3. Fixer le montant du loyer et du dépôt de garantie
Le loyer doit être compétitif et conforme à la réglementation en vigueur, notamment en zone tendue.
Éléments à prendre en compte :
- Prix des logements similaires dans votre secteur
- Loyer de référence en zone tendue
- Caractéristiques du bien (surface, localisation, équipements)
- Possibilité d’une révision annuelle indexée sur l’IRL
Concernant le dépôt de garantie :
- 1 mois de loyer hors charges pour une location vide
- 2 mois de loyer hors charges pour une location meublée
4. Trouver un locataire et sécuriser les paiements
La sélection d’un locataire solvable est essentielle pour éviter les impayés.
Documents demandés au locataire :
- Pièce d’identité
- Justificatif de domicile
- Justificatifs de revenus (3 dernières fiches de paie ou avis d’imposition)
- Attestation d’emploi ou contrat de travail
Pour plus de sécurité, il est recommandé de demander :
- Une caution solidaire
- Une assurance loyer impayé (GLI)
- Une vérification de l’éligibilité à la Garantie Visale
5. Rédiger et signer un contrat de bail conforme
Le contrat de location doit contenir :
- Identité du locataire et du propriétaire
- Type de location (meublée ou vide)
- Montant du loyer et dépôt de garantie
- Durée du bail et modalités de résiliation
- Obligations respectives des parties
- Diagnostics immobiliers obligatoires annexés (DPE, électricité, gaz, amiante, etc.)
6. Réaliser l’état des lieux et remettre les clés
L’état des lieux d’entrée est essentiel pour prévenir les litiges en fin de bail.
Il doit mentionner :
- L’état des sols, murs et plafonds
- Le fonctionnement des équipements et électroménagers
- L’état des installations sanitaires
Des photos datées peuvent être ajoutées pour plus de transparence.
7. Donner congé à son locataire et récupérer son logement
Un propriétaire peut récupérer son logement pour :
- Reprise pour habiter
- Vente du bien (avec droit de préemption du locataire)
- Motif légitime et sérieux (impayés, troubles de voisinage)
Délais de préavis :
- Location vide : 6 mois avant la date de fin du bail
- Location meublée : 3 mois avant la date de fin du bail
Le congé doit être donné par lettre recommandée avec accusé de réception ou par acte d’huissier.
Quelles sont les obligations du propriétaire bailleur ?
Mettre un logement en location ne se résume pas à signer un bail et encaisser un loyer. En tant que propriétaire, vous avez des responsabilités légales à respecter pour garantir la conformité du logement et assurer la sécurité du locataire. Ne pas les respecter peut entraîner des sanctions et des litiges. Voici les obligations essentielles à connaître.
1. Fournir un logement décent
Avant de louer un logement et de commencer les visites, un propriétaire doit respecter plusieurs obligations définies par la loi Alur et la loi du 6 juillet 1989. Ces règles garantissent que le bien proposé en location est décent, sécurisé et conforme aux normes en vigueur.
✔️ Proposer un logement décent : le bien ne doit pas présenter de risques pour la santé ou la sécurité du locataire.
✔️ Fournir les diagnostics immobiliers : un dossier de diagnostic technique (DDT) est obligatoire. Il inclut le diagnostic énergétique, l’état des installations électriques et de gaz, et l’absence de plomb ou d’amiante.
✔️ Rédiger un contrat de bail conforme : selon le type de location (meublée, vide, saisonnière), la durée du bail et les mentions obligatoires varient.
✔️ Assurer une gestion locative rigoureuse : prévoir un dépôt de garantie, les charges locatives, ainsi qu’une assurance loyer impayé si nécessaire.
2. Réaliser les diagnostics immobiliers obligatoires
Avant de louer un appartement, plusieurs diagnostics immobiliers doivent être réalisés et annexés au contrat de location. Ils permettent d’informer le locataire sur l’état du logement et de prévenir d’éventuels risques.
Les diagnostics obligatoires incluent :
- Le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) : Informe sur la consommation énergétique du logement
- Le diagnostic plomb : Obligatoire pour les logements construits avant 1949
- Le diagnostic électricité et gaz : Pour les installations de plus de 15 ans
- Le diagnostic amiante : Pour les immeubles construits avant 1997
- Le diagnostic des risques naturels et technologiques : Indique si le logement est exposé à des risques (inondations, séismes, pollution)
Tous ces documents doivent être remis au locataire avant la signature du bail. Leur absence peut entraîner des sanctions, voire l’annulation du contrat de location.
3. Respecter les règles d’entretien et de réparations
Pendant toute la durée de la location, certaines réparations et travaux incombent au propriétaire bailleur, tandis que d’autres sont à la charge du locataire, il est important tant pour les propriétaires, les locataires et même aux professionnels de vérifier l’état de l’habitation.
À la charge du propriétaire :
- Réparations structurelles (toiture, façade, murs porteurs)
- Mise aux normes des équipements défectueux (chauffage, électricité)
- Remplacement des éléments vétustes qui ne sont plus réparables
À la charge du locataire :
- Entretien courant du logement (peinture, joints de salle de bain, robinetterie)
- Débouchage des canalisations
- Remplacement des petites pièces usées (ampoules, fusibles)
Si un problème survient et qu’il engage la sécurité du locataire, le propriétaire doit intervenir dans les meilleurs délais.
4. Encadrer les charges locatives
En plus du loyer, le locataire doit payer des charges locatives correspondant aux dépenses liées à l’entretien du logement et aux services collectifs. Le propriétaire doit justifier ces charges et ne peut pas en imposer arbitrairement.
Elles incluent notamment :
- L’entretien des parties communes et des ascenseurs
- Les frais de chauffage collectif et d’eau
- Les taxes d’enlèvement des ordures ménagères
Le mode de paiement peut être au forfait (montant fixe déterminé à l’avance) ou au réel (avec régularisation annuelle en fonction des dépenses réelles). Une mauvaise gestion des charges peut entraîner des litiges avec le locataire.
5. Respecter les droits du locataire
Un propriétaire ne peut pas entrer dans le logement sans l’accord du locataire, même s’il en reste le propriétaire légal. Toute intrusion sans autorisation constitue une violation de domicile, passible de sanctions pénales.
Le locataire a également le droit de :
- Vivre paisiblement dans le logement sans intervention abusive du propriétaire
- Demander des travaux en cas de problème impactant la salubrité du logement
- Recevoir un congé dans les règles si le propriétaire souhaite récupérer le bien
Le non-respect de ces obligations peut entraîner des recours juridiques et des pénalités financières.
6. Respecter les délais de préavis en cas de congé
Un propriétaire peut donner congé à son locataire pour récupérer son logement, mais uniquement dans des cas précis et en respectant des délais stricts.
Les motifs légitimes pour donner congé sont :
- Reprise pour habiter le logement ou y loger un proche
- Vente du bien
- Motif sérieux et légitime (loyer impayé, troubles de voisinage répétés)
Les délais de préavis sont de :
- 3 mois pour une location meublée
- 6 mois pour une location vide
Le congé doit être donné par lettre recommandée avec accusé de réception ou par acte d’huissier. Un congé non justifié ou mal formulé peut être contesté par le locataire.
Comment fixer le montant du loyer ?
Déterminer le bon montant du loyer est essentiel pour attirer rapidement un locataire tout en optimisant votre rentabilité locative. Trop bas, vous perdez en revenus. Trop élevé, votre bien risque de rester vacant. Voici comment fixer un loyer juste et compétitif, en tenant compte des réglementations en vigueur et du marché immobilier.
Avant de continuer, nous précisons que selon nous, il préférable de demander directement à une agence immobilière. En effet, Gérer des projets au quotidien est leur principal activité immobilière et pourrons vous donner une réponse le prix de votre maison ou votre appartement que vous souhaitez mettre en location.
1. Étudier le marché locatif local
Avant de fixer un loyer, analysez les prix pratiqués dans votre ville et votre quartier. La demande locative, la proximité des transports, la qualité du logement et son standing permet de définir directement le montant qu’un locataire est prêt à payer.
Facteurs à analyser :
✔️ Prix des logements similaires sur les portails immobiliers
✔️ Annonces d’agences spécialisées
✔️ Quartier : attractivité, commerces, transports, écoles
✔️ État du logement : rénové, neuf ou vétuste
Comparer votre logement à des biens équivalents vous permet d’ajuster votre prix et d’éviter une vacance locative prolongée.
2. Respecter l’encadrement des loyers en zone tendue
Dans certaines zones tendues, où la demande excède l’offre, la loi impose un loyer plafond à ne pas dépasser. Les villes concernées (Paris, Lille, Lyon, Montpellier, Bordeaux…) appliquent des loyers de référence, calculés selon la surface et l’année de construction du logement.
Vérifiez sur le site du service public si votre bien est soumis à cet encadrement. En cas de dépassement injustifié, un locataire peut exiger une réduction du loyer, voire saisir la justice.
3. Calculer un loyer réaliste et rentable
Un loyer trop bas impacte votre rentabilité. Un loyer trop haut vous expose à des difficultés pour louer. Voici comment le fixer :
- Méthode comparative : analyse des loyers similaires dans le secteur
- Rentabilité brute : (Loyer annuel / Prix d’achat) x 100
- Rentabilité nette : en intégrant les charges, la fiscalité et les frais de gestion de location
Exemple : pour un appartement acheté 200 000 €, loué 800 €/mois, la rentabilité brute est de 4,8 %. Une rentabilité correcte en fonction de la localisation et des charges.
4. Loyer meublé vs loyer vide : quelle différence ?
Le choix entre location meublée et location vide impacte le montant du loyer et la fiscalité.
Location meublée :
- Loyer souvent 20 % plus élevé qu’en location vide
- Fiscalité avantageuse sous le régime réel
- Engagement sur 1 an (9 mois pour un étudiant)
Location vide :
- Loyer plus bas mais bail plus long (3 ans)
- Moins de frais d’entretien
- Régime fiscal des revenus fonciers
Si votre bien est situé dans une ville où la demande en meublé est forte, cela peut être un choix rentable.
5. Révision et augmentation du loyer
Une fois le bail signé, l’augmentation du loyer est encadrée par la loi.
- Révision annuelle : Indexée sur l’IRL (Indice de Référence des Loyers) publié par l’INSEE
- Augmentation après travaux : Justifiable uniquement si le logement a été amélioré de façon significative
- Revalorisation à la relocation : Possible si le bien n’est pas en zone tendue
Exemple : si votre loyer est de 900 € et que l’IRL augmente de 3 %, votre nouveau loyer sera de 927 €.
6. Prendre en compte les charges locatives
Le loyer peut être affiché hors charges ou charges comprises. Le propriétaire peut :
- Appliquer un forfait de charges (montant fixe, souvent en meublé)
- Opter pour une provision sur charges avec une régularisation annuelle
Les charges concernent principalement :
- Eau, chauffage collectif
- Entretien des parties communes
- Taxe d’enlèvement des ordures ménagères
Un propriétaire bailleur doit fournir un détail des charges et procéder à une régularisation annuelle en fonction des dépenses réelles.
Comment récupérer son logement ?
Un propriétaire peut reprendre possession de son bien à certaines conditions. Il ne peut pas donner congé à son locataire à tout moment ni sans motif valable. La loi encadre strictement cette procédure pour protéger le locataire et éviter les abus. Voici les règles et les précautions à connaître et les démarches à suivre pour récupérer son logement en toute légalité.
1. Dans quels cas un propriétaire peut-il reprendre son logement ?
Le propriétaire peut donner congé à son locataire uniquement pour trois motifs légitimes :
✔ Reprise pour habiter : Le propriétaire (ou un proche) souhaite vivre dans le logement. Il doit justifier ce besoin (résidence principale, logement d’un enfant ou d’un parent).
✔ Vente du bien : Le propriétaire veut mettre son logement en vente. Le locataire bénéficie alors d’un droit de préemption, c’est-à-dire qu’il est prioritaire pour acheter avant que le bien ne soit proposé à un tiers.
✔ Motif sérieux et légitime : Ce motif peut être invoqué en cas de faute du locataire, comme des loyers impayés, des troubles du voisinage ou une utilisation du logement non conforme au bail.
2. Respecter les délais de préavis
Un congé doit être donné avec un préavis obligatoire, qui varie selon le type de location :
- Location vide : 6 mois avant la fin du bail
- Location meublée : 3 mois avant la fin du bail
Le non-respect de ce délai entraîne la reconduction automatique du bail pour une nouvelle période.
3. Comment donner congé à son locataire ?
Le congé doit être formalisé par écrit et envoyé par :
✔ Lettre recommandée avec accusé de réception
✔ Acte d’huissier
✔ Remise en main propre contre signature
Le courrier doit contenir :
- Le motif du congé (reprise, vente, faute grave)
- Les coordonnées du bénéficiaire en cas de reprise
- Le prix de vente et conditions en cas de mise en vente
- Le rappel des droits du locataire, notamment son droit de préemption
Une erreur dans la forme ou un manquement à ces règles peut rendre le congé invalide.
4. Le locataire peut-il refuser de quitter les lieux ?
Si le locataire conteste la validité du congé, il peut saisir le tribunal judiciaire. Un congé frauduleux (par exemple, pour une fausse reprise) peut entraîner des dommages et intérêts au profit du locataire.
En cas de refus de partir après le préavis, le propriétaire doit engager une procédure d’expulsion. Celle-ci peut prendre plusieurs mois et nécessite une décision judiciaire.
5. Récupérer son logement en cas de fin de bail à l’amiable
Si le locataire souhaite partir avant la fin du bail, il doit respecter un préavis de départ :
- 1 mois en zone tendue ou en meublé
- 3 mois en location vide (réduit à 1 mois en cas de mutation, licenciement, raisons de santé)
Dans ce cas, un accord peut être trouvé à l’amiable, évitant des démarches plus lourdes.
6. Cas particuliers : décès ou abandon du logement
Si le locataire décède, le bail est transféré à son conjoint ou à ses descendants s’ils vivaient avec lui. À défaut, le bail prend fin, et le propriétaire peut récupérer son bien sans passer par une procédure d’expulsion.
En cas d’abandon du logement (absence prolongée et loyer impayé), le propriétaire doit saisir le tribunal pour faire constater l’abandon avant de pouvoir récupérer son bien.
Quelles sont les différences entre les types de bail ?
Le choix du type de bail a un impact direct sur la durée de la location, la flexibilité du propriétaire et la fiscalité. Avant de mettre un logement en location, il est essentiel de connaître la situation et les spécificités des différents contrats de location pour choisir celui qui correspond le mieux à vos objectifs.
1. Le bail de location vide : stabilité et sécurité
Un bail vide concerne un logement loué sans meubles, à l’exception des équipements de base (évier, sanitaire, chauffage).
Caractéristiques principales :
- Durée minimale : 3 ans renouvelables (6 ans si le propriétaire est une société)
- Dépôt de garantie : 1 mois de loyer hors charges
- Préavis du propriétaire : 6 mois avant la fin du bail
- Préavis du locataire : 3 mois (réduit à 1 mois en zone tendue ou pour motif légitime)
✔ Avantages pour le propriétaire : Stabilité locative et risque de vacance réduit.
✔ Inconvénient : Loyer souvent plus bas qu’en location meublée.
2. Le bail de location meublée : flexibilité et rentabilité
Un bail meublé s’applique lorsque le logement est équipé d’un mobilier permettant au locataire d’y vivre immédiatement.
Caractéristiques principales :
- Durée minimale : 1 an (9 mois pour un étudiant, sans reconduction automatique)
- Dépôt de garantie : 2 mois de loyer hors charges
- Préavis du propriétaire : 3 mois avant la fin du bail
- Préavis du locataire : 1 mois à tout moment
✔ Avantages pour le propriétaire : Loyer souvent 20 % plus élevé, fiscalité plus avantageuse sous le régime du micro-BIC.
✔ Inconvénient : Turnover plus fréquent, nécessitant plus de gestion et d’entretien.
3. Le bail mobilité : une solution temporaire
Créé en 2018, le bail mobilité est destiné aux étudiants, stagiaires ou professionnels en déplacement.
Caractéristiques principales :
- Durée : 1 à 10 mois, non renouvelable
- Dépôt de garantie : Aucun
- Préavis du locataire : 1 mois
- Préavis du propriétaire : Impossible avant la fin du bail
✔ Avantages pour le propriétaire : Souplesse, exonération de dépôt de garantie, garantie Visale possible.
✔ Inconvénient : Loyer limité et rotation élevée des locataires.
4. La location saisonnière : rentabilité maximale, contraintes élevées
La location saisonnière permet de louer un bien pour une courte durée (moins de 90 jours par an pour une résidence principale).
Caractéristiques principales :
- Contrat souple : Pas de durée minimale ni de dépôt de garantie obligatoire
- Réglementation stricte dans certaines villes comme Paris (déclaration en mairie obligatoire)
- Fiscalité avantageuse en location meublée de courte durée
✔ Avantages pour le propriétaire : Revenus plus élevés qu’une location classique.
✔ Inconvénient : Gestion lourde (ménage, accueil des locataires) et forte saisonnalité.
5. Le bail de résidence secondaire : un cadre plus libre
Ce bail spécifique concerne un bien loué en tant que résidence secondaire par le locataire, sans les protections de la loi du 6 juillet 1989.
Caractéristiques principales :
- Durée et conditions négociables librement
- Pas d’encadrement des loyers
- Possibilité de fixer des clauses spécifiques
✔ Avantages pour le propriétaire : Plus de souplesse pour récupérer le bien.
✔ Inconvénient : Moins attractif pour les locataires à la recherche d’un logement à long terme.