Pourquoi ? Parce que ce type de logement offre des loyers plus élevés, une fiscalité avantageuse et une flexibilité que l’on ne retrouve pas avec une location nue.
Que vous soyez bailleur ou en quête d’un logement, connaître les atouts et les contraintes de ce mode de location peut vous éviter bien des erreurs.
Dans cet article, on fait le tour des avantages, inconvénients et bonnes pratiques pour profiter au mieux de la location meublée.

Sommaire
Les 5 avantages clés de la location meublée
Louer un appartement meublé présente des avantages considérables, que ce soit pour le propriétaire bailleur ou le locataire. Contrairement à une location vide, elle offre une rentabilité accrue, une fiscalité avantageuse, une souplesse de gestion et une meilleure attractivité sur le marché locatif. Décryptons ces atouts en détail.
1. Des loyers plus élevés et une meilleure rentabilité
Un logement meublé se loue généralement plus cher qu’un logement vide. En moyenne, un bailleur peut appliquer une majoration de 10 à 30 % sur le montant du loyer par rapport à une location nue, selon la ville et la demande locative.
Pourquoi ?
- Le locataire bénéficie d’un logement clé en main avec tout le mobilier et les équipements nécessaires (lit, électroménager, bureau, vaisselle…).
- La demande locative est plus forte auprès de certains publics, notamment les étudiants, jeunes actifs et professionnels en mobilité.
- Moins d’investissement initial pour le locataire, qui évite d’acheter ses propres meubles.
En optimisant le loyer et en réduisant les périodes de vacance locative, la rentabilité locative d’un appartement meublé est souvent supérieure à celle d’un bien loué vide.
2. Une fiscalité plus avantageuse
Le statut de loueur en meublé non professionnel (LMNP) offre une fiscalité allégée, avec deux régimes possibles :
- Le régime Micro-BIC : permet de bénéficier d’un abattement forfaitaire de 50 % sur les revenus locatifs (contre 30 % en location vide avec le régime micro-foncier).
- Le régime réel : permet de déduire l’ensemble des charges (travaux, intérêts d’emprunt, gestion locative, frais de copropriété) et même d’amortir le prix du logement et du mobilier, ce qui peut réduire considérablement l’imposition.
Ces avantages fiscaux font de la location meublée un choix stratégique pour optimiser la rentabilité et minimiser l’imposition des revenus locatifs.
3. Une souplesse de gestion et un bail plus flexible
Un des avantages de la location meublé est le bail qui offre plus de souplesse qu’un bail en location vide, autant pour le propriétaire que pour le locataire.
- Durée du bail :
- 1 an renouvelable (contre 3 ans pour un bail vide).
- 9 mois pour un bail étudiant.
- 1 à 10 mois avec un bail mobilité (idéal pour les professionnels en déplacement).
- Préavis réduit :
- 1 mois pour le locataire (contre 3 mois en location nue).
- 3 mois pour le propriétaire, avec un motif valable (vente, reprise du logement, etc.).
Cette flexibilité permet d’adapter la durée du bail en fonction des besoins et d’avoir une gestion plus fluide des entrées et sorties de locataires.
4. Une attractivité plus forte pour les locataires
Un logement meublé est souvent privilégié par les étudiants, jeunes actifs, expatriés et les professionnels en mission. Ces profils recherchent un appartement prêt à vivre, sans contrainte d’ameublement.
Les avantages pour le locataire :
- Moins de frais initiaux (pas d’achat de mobilier).
- Un bail plus souple, notamment avec le bail mobilité.
- Possibilité d’emménager rapidement avec un logement fonctionnel et équipé.
Pour le bailleur, cela signifie moins de vacance locative et un taux d’occupation plus élevé, garantissant une meilleure stabilité des revenus locatifs.
5. Une diversité d’options pour le propriétaire bailleur
Un propriétaire peut choisir différents types de location meublée, en fonction de son objectif de rentabilité et du marché local :
- Location longue durée : bail classique d’un an, souvent en zone tendue, avec un revenu stable.
- Location saisonnière : type meublé de tourisme, idéal pour maximiser les revenus locatifs dans des zones à forte demande touristique.
- Bail mobilité : locations de courte durée adaptées aux professionnels en mission ou aux étudiants.
Ce choix permet aux propriétaires bailleurs d’adapter leur stratégie à la demande locative et d’optimiser leurs revenus en fonction des contraintes fiscales et réglementaires.
Quels sont les inconvénients de la location meublée ?
La location meublée présente de nombreux avantages, mais elle n’est pas sans contraintes. Avant de se lancer, un propriétaire bailleur doit connaître les inconvénients liés à ce type de location, notamment les coûts supplémentaires, la gestion locative plus exigeante et certaines obligations légales et fiscales.
1. Un coût initial plus élevé
L’un des premiers inconvénients de la location meublée est l’investissement de départ. Contrairement à une location vide, le propriétaire doit équiper le logement avec un mobilier complet répondant aux exigences légales.
Les dépenses à prévoir :
- Achat du mobilier et des équipements obligatoires : un appartement meublé doit contenir une liste précise d’éléments définie par la loi (lit, table, chaises, vaisselle, électroménager…).
- Remplacement et entretien du mobilier : un meublé s’use plus vite, nécessitant des remplacements réguliers (matelas, électroménager, luminaires…).
- Coût de l’assurance propriétaire non-occupant (PNO) souvent plus élevé qu’en location nue.
Bien que ces frais puissent être déduits fiscalement sous le régime réel, ils augmentent le budget initial et peuvent impacter la rentabilité à court terme.
2. Une gestion locative plus contraignante
Louer un appartement meublé signifie souvent plus de rotation des locataires, ce qui peut compliquer la gestion locative.
Les défis pour le propriétaire :
- Turnover élevé : les étudiants, jeunes actifs et professionnels en mobilité restent rarement plus de 1 ou 2 ans, impliquant des remises en état fréquentes.
- État des lieux plus rigoureux : en raison de la présence de mobilier, il est essentiel d’établir un état des lieux détaillé pour éviter les litiges en fin de bail.
- Entretien et réparation : en cas de panne ou de dégradation d’un équipement, le propriétaire doit intervenir rapidement.
Une solution pour réduire ces contraintes est de faire appel à une agence de gestion locative, mais cela diminue la rentabilité à cause des frais de gestion (souvent 6 à 10 % des loyers).
3. Un encadrement juridique et fiscal spécifique
Même si la fiscalité avantageuse de la location meublée est un atout, elle implique aussi des obligations administratives et une imposition différente de la location vide.
Les points à surveiller :
- Déclaration obligatoire de l’activité de loueur en meublé auprès du greffe du tribunal.
- Imposition sous le régime des BIC (Bénéfices Industriels et Commerciaux), nécessitant parfois une comptabilité plus complexe.
- Taxe foncière et charges plus élevées dans certaines zones tendues.
- Risque de perte du statut LMNP en cas de dépassement des seuils de revenus locatifs.
4. Un dépôt de garantie et des charges locatives spécifiques
En location meublée, le dépôt de garantie demandé au locataire est plus élevé que pour un logement vide, mais il ne couvre pas toujours les risques d’impayés ou les dégradations importantes.
Ce qu’il faut savoir :
- Le dépôt de garantie peut aller jusqu’à 2 mois de loyer (contre 1 mois en location nue).
- Charges locatives plus élevées, notamment en cas de location saisonnière ou de bail mobilité (eau, électricité, internet inclus).
- Risque d’impayés plus important si le locataire reste sur une courte durée.
Certains propriétaires bailleurs souscrivent à une assurance loyers impayés (GLI) pour sécuriser leurs revenus locatifs, mais cela représente un coût supplémentaire.
Comment fonctionne la fiscalité en location meublée ?
La fiscalité de la location meublée est souvent plus avantageuse que celle de la location vide, mais elle impose des obligations administratives et une gestion comptable adaptée. Pour optimiser ses recettes locatives, un propriétaire bailleur doit choisir le bon régime fiscal et bien comprendre les charges déductibles, l’amortissement du bien, et les impôts applicables.
1. Régime Micro-BIC : un choix simplifié pour les petits revenus locatifs
Si les revenus locatifs d’un loueur de meublé restent sous 72 600 € par an, il peut opter pour le régime micro-BIC. Ce dispositif permet un abattement forfaitaire de 50 % sur les recettes locatives, couvrant toutes les charges sans nécessiter de comptabilité détaillée.
Avantages du micro-BIC :
- Simplicité : il suffit de déclarer les revenus sur la déclaration d’impôt sur le revenu (formulaire 2042 C Pro).
- Pas de comptabilité complexe, contrairement au régime réel.
- Abattement automatique couvrant les charges, travaux et entretien ménager.
Limites :
- Non adapté aux propriétaires ayant des charges élevées (travaux, intérêts d’emprunt, amortissement du bien).
- Imposition sur 50 % des loyers perçus, même si les charges réelles sont supérieures.
Pour en savoir plus sur ce régime consulter le site suivant : https://www.economie.gouv.fr/entreprises/impot-sur-revenu-bic-bnc
2. Régime réel simplifié : idéal pour maximiser la rentabilité
Si les charges et amortissements dépassent 50 % des loyers perçus, le régime réel simplifié devient plus avantageux. Il permet de déduire toutes les charges réelles et d’amortir le bien, ce qui réduit considérablement l’impôt sur le revenu.
Charges déductibles au régime réel :
- Intérêts d’emprunt et frais bancaires.
- Travaux de rénovation et d’amélioration du bien (hors reconstruction).
- Frais de gestion locative, comptabilité et entretien ménager.
- Charges de copropriété et taxes locales.
- Amortissement du bien immobilier et du mobilier sur plusieurs années.
Pourquoi ce régime est plus avantageux ?
- Déduction complète des charges : permet de réduire, voire d’annuler l’imposition.
- Amortissement du bien : permet de comptabiliser la dépréciation du logement et du mobilier fourni.
- Idéal pour les investisseurs en location meublée non professionnelle (LMNP).
Limites du régime réel :
- Obligation de tenir une comptabilité détaillée et de respecter certaines démarches administratives.
- Plus complexe, nécessitant souvent un expert-comptable.
- Moins intéressant pour les petits revenus locatifs.
Pour en savoir plus sur ce régime consulter le site suivant : https://www.economie.gouv.fr/entreprises/regime-reel-simplifie
3. LMNP ou LMP : quel statut choisir ?
Le choix entre loueur en meublé non professionnel (LMNP) et loueur en meublé professionnel (LMP) dépend du montant des recettes et du foyer fiscal.
Le statut LMNP
- Accessible si les recettes locatives sont inférieures à 23 000 €/an ou inférieures aux revenus professionnels du foyer fiscal.
- Fiscalité allégée avec le régime micro-BIC ou réel.
- Exonération de cotisations sociales, seul le prélèvement social (17,2 %) s’applique.
- Idéal pour un investissement locatif secondaire.
Pour en savoir plus sur ce régime consulter le site suivant : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F32744
Le statut LMP
- S’applique si les revenus locatifs dépassent 23 000 € et sont supérieurs aux autres revenus du foyer fiscal.
- Imposition aux cotisations sociales (comme une activité professionnelle).
- Possibilité de récupérer la TVA sur l’achat d’un bien neuf en résidence de services (meublés de tourisme, résidence étudiante, etc.).
- En cas de revente, exonération possible de la plus-value immobilière sous certaines conditions.
Pour en savoir plus sur ce régime consulter le site suivant : https://entreprendre.service-public.fr/vosdroits/F32805
4. La TVA en location meublée : qui est concerné ?
La location meublée classique n’est pas soumise à la TVA. Cependant, certaines activités permettent de récupérer la TVA à 20 % sous conditions.
Cas où la TVA s’applique :
- Location en résidence de services (étudiants, tourisme, seniors).
- Offre de services associés : ménage, réception, petit-déjeuner…
- Bail commercial avec un exploitant.
5. Les autres obligations fiscales et administratives
La location meublée impose des démarches spécifiques, notamment la déclaration d’activité et le respect du cadre juridique.
Démarches obligatoires :
- Déclaration de début d’activité (formulaire P0i) auprès du greffe du tribunal de commerce.
- Inscription au régime des BIC pour être imposé correctement.
- Respect du cadre légal : contrat de bail meublé conforme aux lois Alur et Elan.
Taxes et prélèvements :
- Taxe foncière et charges de copropriété à prévoir.
- Prélèvements sociaux (17,2 %) sur les bénéfices imposables.
- En résidence principale, possibilité d’exonération sous conditions.
Fiscalité de la location meublée : un levier à optimiser
Le choix du régime fiscal et du statut LMNP ou LMP impacte directement la rentabilité locative. Un investisseur doit anticiper ces aspects pour maximiser ses bénéfices et limiter son imposition. La location meublée non professionnelle reste le meilleur compromis entre simplicité et optimisation fiscale, à condition de bien respecter les obligations légales et comptables.
Quelle est la durée du bail en location meublée ?
L’un des grands atouts de la location meublée, c’est la souplesse du bail. Contrairement à une location nue, où l’engagement est souvent long et rigide, ici, les contrats s’adaptent aux besoins des propriétaires et des locataires. Mais selon le profil du locataire et l’usage du logement, les règles ne sont pas les mêmes. Faisons le point sur les différentes options.
1. Le bail classique : une durée de 1 an renouvelable
C’est le bail standard pour une résidence principale en location meublée. Il est plus flexible qu’un bail en location vide, notamment en ce qui concerne le préavis du locataire.
Les règles à connaître :
- Durée minimale : 1 an, renouvelé tacitement si aucune des parties ne donne congé.
- Préavis du locataire : 1 mois, quel que soit le motif du départ.
- Préavis du propriétaire : 3 mois, avec obligation de justifier la reprise du logement (vente, reprise pour habitation, non-respect du contrat par le locataire).
Ce type de bail permet d’avoir une location stable tout en laissant une marge de manœuvre en cas de besoin.
2. Le bail étudiant : une solution sur 9 mois
Pensé pour coller au calendrier universitaire, le bail étudiant est une variante du bail classique. Il répond à une réalité simple : les étudiants ne louent pas un appartement à l’année, mais le temps de leur cursus.
Ce qui change par rapport au bail classique :
- Durée fixe de 9 mois, non renouvelable.
- Pas besoin de donner congé en fin de bail, le contrat prend fin automatiquement.
- Préavis de départ : 1 mois pour le locataire.
C’est une solution idéale pour les propriétaires de logements proches des facs et écoles, car la demande y est forte et régulière.
3. Le bail mobilité : de 1 à 10 mois, sans engagement long terme
Créé en 2018, ce type de bail est pensé pour les jeunes actifs, les professionnels en mission, les stagiaires et les étudiants en formation courte. Il se situe à mi-chemin entre la location longue durée et la location saisonnière.
Ses particularités :
- Durée modulable de 1 à 10 mois, sans reconduction possible.
- Aucun dépôt de garantie exigé, mais une caution via Visale peut être demandée.
- Préavis du locataire : 1 mois, même en cas de départ anticipé.
- Interdit pour une location touristique ou une résidence principale classique.
Ce bail est très intéressant pour éviter les périodes de vacance locative entre deux locations plus longues. Il permet aussi de sécuriser des revenus sans passer par des locations saisonnières, souvent plus contraignantes en termes de gestion.
4. Quelle différence avec la location vide ?
Si l’on compare les règles de la location meublée et vide, on voit rapidement que la première offre plus de flexibilité :
Critères | Location meublée | Location vide |
---|---|---|
Durée du bail | 1 an (ou 9 mois pour étudiant, 1 à 10 mois pour bail mobilité) | 3 ans minimum |
Préavis locataire | 1 mois | 3 mois (1 mois en zone tendue) |
Préavis propriétaire | 3 mois avec motif valable | 6 mois avec motif valable |
Dépôt de garantie | Jusqu’à 2 mois de loyer | 1 mois de loyer maximum |
Cette flexibilité séduit autant les propriétaires, qui peuvent adapter la durée de location à leur situation, que les locataires, qui trouvent des solutions correspondant à leurs besoins.
Un bail meublé, mais sous quelle forme ?
Choisir une location meublée, c’est aussi choisir un bail adapté à son profil et à ses attentes. Entre le bail classique, le bail étudiant et le bail mobilité, il y a de quoi répondre à toutes les situations. Propriétaires comme locataires y trouvent leur compte, à condition de bien connaître les règles.
Quels sont les critères pour louer un meublé ?
La location meublée ne se résume pas à ajouter quelques meubles dans un logement vide. La loi impose des critères stricts pour qu’un bien soit considéré comme être meubler et puisse bénéficier du régime qui l’accompagne. Entre équipements obligatoires, normes à respecter et démarches administratives, voici ce qu’un propriétaire bailleur doit impérativement savoir avant de louer en meublé.
1. Une liste d’équipements obligatoires
Depuis la loi Alur, un logement meublé doit contenir un minimum d’équipements pour être considéré comme habitable. Cette liste garantit au locataire un cadre de vie confortable et fonctionnel dès son entrée dans les lieux.
Équipements indispensables :
- Literie (lit ou canapé convertible avec couette ou couverture)
- Dispositif d’occultation (rideaux ou volets dans les chambres)
- Table et sièges
- Rangements (étagères, placards)
- Cuisine équipée : plaques de cuisson, réfrigérateur, congélateur (ou compartiment à -6°C minimum), four ou micro-ondes
- Vaisselle et ustensiles de cuisine pour préparer et consommer les repas
- Matériel d’entretien adapté au logement (aspirateur, balai, serpillière…)
- Luminaires et équipements électriques
Si un de ces éléments manque, le bail peut être requalifié en location nue, entraînant un changement de régime fiscal et juridique.
2. Un logement décent et en bon état
Un logement meublé doit respecter les mêmes critères de décence que la location vide. Il doit garantir un cadre de vie sain et sécurisé, avec des installations conformes.
Critères essentiels :
- Une surface habitable d’au moins 9m² et une hauteur sous plafond de 2,20 m minimum.
- Un éclairage naturel suffisant et une aération correcte.
- Des installations électriques et de chauffage en bon état.
- Un système d’évacuation des eaux fonctionnel.
- Une isolation correcte pour éviter les passoires énergétiques.
Un propriétaire qui loue un logement non conforme s’expose à des sanctions, notamment la possibilité pour le locataire de demander une réduction de loyer ou d’exiger des travaux de mise en conformité.
3. Un état des lieux détaillé et un inventaire précis
L’un des pièges fréquents en location meublée, c’est l’état des lieux d’entrée et de sortie. Contrairement à une location vide, où seul l’état général est inspecté, ici chaque meuble et équipement doit être listé avec précision.
Bonnes pratiques pour éviter les litiges :
- Faire un inventaire précis des équipements présents (marque, état, fonctionnement).
- Prendre des photos datées pour appuyer l’état des lieux.
- Exiger un dépôt de garantie adapté (jusqu’à 2 mois de loyer).
Sans un état des lieux détaillé, il sera difficile pour un propriétaire de prouver d’éventuelles dégradations au départ du locataire.
4. Les démarches administratives obligatoires
Un propriétaire qui loue un meublé doit remplir certaines obligations administratives avant de pouvoir percevoir des loyers légalement.
Les étapes essentielles :
- Déclarer l’activité de location meublée auprès du greffe du tribunal de commerce (formulaire P0i).
- S’inscrire au régime fiscal adéquat (Micro-BIC ou régime réel).
- Respecter les obligations de déclaration en mairie si le logement est en zone tendue ou en location courte durée.
- Rédiger un contrat de bail conforme, précisant la durée et les conditions du logement meublé.
5. À qui s’adresse la location meublée ?
Le profil des locataires en meublé est souvent différent de celui des locations vides.
Les cibles les plus fréquentes :
- Étudiants : grâce au bail étudiant de 9 mois, ils évitent de louer toute l’année.
- Jeunes actifs et professionnels en mobilité : le bail mobilité leur permet une location souple de 1 à 10 mois.
- Expatriés et salariés en mission : préfèrent des logements clés en main pour des périodes plus ou moins longues.
Si le logement est bien situé et bien équipé, la demande est généralement forte, avec une vacance locative réduite.