Vous louez un bien immobilier non meublé et cherchez à optimiser votre fiscalité sans vous compliquer la vie ? Le régime micro-foncier peut être une solution intéressante. Ce dispositif fiscal simplifie la déclaration des revenus fonciers et permet de bénéficier d’un abattement forfaitaire de 30 %. Mais est-ce vraiment la meilleure option pour vous ? Comment déclarer vos loyers ? Quels sont les avantages et les limites de ce régime d’imposition ? Dans cet article, on passe tout en revue pour vous aider à faire le bon choix.

Sommaire
Qu’est-ce que le régime micro-foncier ?
Le régime micro-foncier est un dispositif fiscal simplifié destiné aux propriétaires bailleurs qui perçoivent des revenus fonciers issus d’une location vide (non meublée). Ce régime permet d’appliquer un abattement forfaitaire de 30 % sur les loyers perçus, ce qui facilite la déclaration des revenus et réduit l’impôt sur le revenu.
À qui s’adresse ce régime ?
Le régime micro-foncier s’applique automatiquement si les revenus fonciers bruts ne dépassent pas 15 000 € par an. Il concerne uniquement les locations nues et exclut certaines situations, comme les biens soumis à des régimes spécifiques (Pinel, Malraux, monuments historiques, SCPI).
Comment fonctionne le micro-foncier ?
Avec ce régime, l’administration fiscale applique directement une déduction de 30 % sur le montant brut des loyers perçus. Cela signifie que seul 70 % du revenu foncier est soumis à l’impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux.
L’avantage principal de ce système, c’est sa simplicité : il n’y a pas besoin de détailler les charges déductibles comme en régime réel. Cependant, cet abattement forfaitaire peut être moins intéressant si les charges réelles dépassent ce seuil.
Quelles locations sont éligibles ?
Le régime micro-foncier concerne les locations nues, c’est-à-dire les biens loués sans meubles. Il ne s’applique pas aux locations meublées, qui relèvent du régime des BIC (Bénéfices Industriels et Commerciaux).
De plus, les propriétaires ne peuvent pas bénéficier de ce régime si leur bien est soumis à un dispositif fiscal spécifique (comme les lois Pinel, Malraux ou Monuments Historiques), car ces dispositifs imposent un mode de calcul différent pour la déclaration des revenus fonciers.
Un régime fiscal simple mais avec des limites
L’atout majeur du régime micro-foncier, c’est la simplicité de déclaration. Mais il a aussi ses limites :
- Plafond de 15 000 € : au-delà, vous passez automatiquement au régime réel.
- Abattement fixe : il ne prend pas en compte les dépenses réelles du propriétaire.
- Non adapté aux gros investisseurs : si vos charges réelles (travaux, gestion, intérêts d’emprunt immobilier) dépassent 30 %, le régime réel peut être plus avantageux.
En résumé, le régime micro-foncier est une solution idéale pour les petits propriétaires bailleurs qui cherchent à simplifier leur fiscalité et qui n’ont pas de gros travaux ou frais de gestion à déduire.
Comment déclarer les revenus locatifs en micro-foncier ?
Le régime micro-foncier simplifie la déclaration des revenus fonciers pour les propriétaires bailleurs. Il suffit de reporter les loyers perçus dans la bonne case de la déclaration d’impôt sur le revenu, et l’administration fiscale applique automatiquement un abattement de 30 %. Mais pour éviter toute erreur, voyons en détail comment bien déclarer.
1. Où et comment déclarer ses revenus fonciers ?
La déclaration des revenus fonciers se fait via le formulaire 2042 de la déclaration annuelle d’impôt. Concrètement, voici les étapes :
- Reporter le montant brut des loyers perçus dans la case 4BE du formulaire 2042.
- L’abattement forfaitaire de 30 % sera appliqué automatiquement.
- Vous serez imposé sur les 70 % restants, qui s’ajoutent à votre revenu imposable global.
📌 Exemple :
Si un propriétaire perçoit 12 000 € de loyers en une année, il ne sera imposé que sur 8 400 € après application de l’abattement forfaitaire.
Source officielle : Vous pouvez retrouver les détails sur le site du service public dans la section dédiée aux revenus fonciers et impôt sur le revenu.
2. Quelles sont les obligations fiscales ?
Le régime micro-foncier dispense les propriétaires de fournir un détail des charges déductibles. Cependant, ils doivent tout de même respecter certaines obligations :
- Conserver les justificatifs de revenus locatifs pendant trois ans, en cas de contrôle fiscal.
- Déclarer tout changement de situation (cessation de location, dépassement du plafond, passage au régime réel).
Attention : Si vos revenus fonciers bruts dépassent 15 000 €, vous ne pouvez plus rester en micro-foncier et devez déclarer vos revenus selon le régime réel (voir notre guide sur le choix entre micro-foncier et réel).
3. Quelles erreurs éviter dans la déclaration ?
Beaucoup de propriétaires font des erreurs courantes qui peuvent coûter cher :
❌ Oublier d’inclure les loyers accessoires (ex : garage loué avec l’appartement).
❌ Déclarer un bien en meublé sous micro-foncier (les meublés relèvent du régime des BIC).
❌ Ne pas déclarer les revenus issus d’une SCI : si vous détenez un bien en SCI non transparente, le micro-foncier ne s’applique pas.
4. Peut-on opter volontairement pour le régime réel ?
Si vous constatez que vos charges réelles dépassent 30 % des revenus locatifs, il peut être plus intéressant de passer au régime réel. Ce choix est irrévocable pendant trois ans et impose de détailler chaque charge déductible (travaux, assurance, intérêts d’emprunt, frais de gestion locative, etc.).
Quels sont les avantages du micro-foncier ?
Le régime micro-foncier est souvent privilégié par les propriétaires bailleurs qui veulent simplifier la déclaration de leurs revenus locatifs. En plus d’une gestion allégée, il permet de bénéficier d’un avantage fiscal intéressant grâce à l’abattement forfaitaire. Voyons en détail les principaux bénéfices de ce régime.
1. Une déclaration fiscale simplifiée
L’un des grands atouts du micro-foncier est sa simplicité administrative. Contrairement au régime réel, il n’exige pas de tenir une comptabilité détaillée ni de justifier ses dépenses.
Avec ce régime :
- Il suffit de reporter les loyers perçus dans la déclaration d’impôt, sans annexe complémentaire.
- L’administration fiscale applique automatiquement un abattement de 30 % sur les revenus bruts.
- Aucune gestion de charges à détailler, ce qui évite des calculs complexes et des erreurs de déclaration.
En résumé, ce régime permet de gagner du temps et d’éviter les contraintes comptables que l’on retrouve avec le régime réel.
2. Un abattement forfaitaire de 30 % sur les loyers
Le principal avantage fiscal du micro-foncier est l’application d’un abattement automatique de 30 % sur les revenus fonciers bruts. Cela signifie que seuls 70 % des loyers perçus sont imposés, réduisant ainsi le revenu imposable.
Exemple concret :
Un propriétaire qui perçoit 10 000 € de loyers bruts ne sera imposé que sur 7 000 €, après application de l’abattement forfaitaire.
L’intérêt de cet abattement est qu’il s’applique sans justificatif, ce qui simplifie énormément la fiscalité des petits investisseurs en location nue.
3. Idéal pour les propriétaires avec peu de charges
Le micro-foncier est particulièrement avantageux si les charges réelles sont inférieures à 30 % des loyers. En effet, contrairement au régime réel, il ne permet pas de déduire les dépenses spécifiques (travaux, assurances, intérêts d’emprunt, etc.).
Il est donc intéressant pour les propriétaires qui :
- Détiennent un bien récent nécessitant peu de travaux de rénovation.
- N’ont pas de charges de copropriété élevées.
- Ne souhaitent pas s’embêter avec la gestion comptable du régime réel.
À l’inverse, si vos charges dépassent régulièrement 30 % des loyers, il est préférable de comparer avec le régime réel pour maximiser l’optimisation fiscale.
4. Une imposition prévisible et sans surprise
Contrairement au régime réel, où l’imposition peut fortement varier en fonction des charges déductibles, le micro-foncier offre une stabilité fiscale. L’abattement est fixe et permet aux propriétaires d’anticiper facilement leur impôt sur les revenus locatifs.
Cela évite :
- Les variations d’imposition d’une année à l’autre.
- La gestion d’un déficit foncier, qui nécessite un suivi rigoureux.
- Les éventuels contrôles fiscaux plus poussés, qui sont plus fréquents en régime réel.
5. Peut-on cumuler micro-foncier et d’autres dispositifs fiscaux ?
Le micro-foncier est incompatible avec certains dispositifs fiscaux comme le Pinel, Malraux ou Monuments Historiques. En revanche, il est possible de cumuler ce régime avec un autre investissement locatif soumis à un régime différent (ex : un bien loué en meublé sous LMNP).
Pour en savoir plus sur ces compatibilités, consultez le guide officiel du service public sur les revenus fonciers.
Quel est le plafond du micro-foncier ?
Le régime micro-foncier est soumis à un plafond de revenus fonciers bruts qu’il ne faut pas dépasser pour pouvoir en bénéficier. Ce seuil est fixé à 15 000 € par an, ce qui signifie que si vos revenus locatifs bruts dépassent cette limite, vous serez automatiquement soumis au régime réel.
1. Plafond de 15 000 € : comment est-il calculé ?
Le plafond de 15 000 € concerne le montant total des loyers perçus, sans déduction des charges. Autrement dit, il s’agit du revenu brut foncier, avant l’application de l’abattement forfaitaire de 30 %.
Ce montant prend en compte :
- Les loyers perçus sur l’année civile, même si la location a commencé en cours d’année.
- Les revenus issus de plusieurs biens si vous possédez plusieurs logements en location nue.
- Les revenus fonciers provenant de sociétés immobilières transparentes (SCI non soumises à l’IS).
Exemple concret :
Un propriétaire perçoit 14 500 € de loyers bruts en 2024, il peut donc rester en micro-foncier. En revanche, s’il perçoit 15 200 €, il basculera automatiquement en régime réel dès l’année suivante.
2. Que se passe-t-il en cas de dépassement du plafond ?
Si vos revenus fonciers bruts dépassent 15 000 €, vous serez obligatoirement soumis au régime réel dès l’année suivante. Cela signifie que :
- Vous devrez déclarer vos charges réelles, sans abattement forfaitaire.
- La déclaration se fait via un formulaire spécifique (2044), plus complexe que le simple report des loyers.
- Le choix du régime devient irrévocable pour trois ans.
Il est donc important de bien anticiper ce seuil et d’évaluer si le micro-foncier reste avantageux dans votre situation. Vous pouvez consulter le guide détaillé sur la déclaration des revenus fonciers du site officiel impots.gouv.fr.
3. Peut-on repasser au micro-foncier après être passé au réel ?
Si vous dépassez une seule année le plafond de 15 000 €, vous devrez obligatoirement déclarer vos revenus en régime réel pendant trois ans minimum. Toutefois, si vos revenus fonciers repassent sous ce seuil après cette période, vous pourrez de nouveau être éligible au micro-foncier.
Attention, le passage au régime réel peut être intéressant si vos charges déductibles dépassent 30 % des loyers. C’est pourquoi il est essentiel d’anticiper et de bien comparer les deux régimes avant de choisir. Vous pouvez retrouver notre analyse complète sur ce choix dans notre guide dédié : Micro-foncier ou régime réel : quel choix faire ?.
4. Pourquoi le plafond est-il fixé à 15 000 € ?
Le seuil de 15 000 € a été établi pour différencier les petits investisseurs locatifs, qui louent un ou deux biens sans charges importantes, des propriétaires ayant un portefeuille immobilier plus conséquent.
Ce seuil vise aussi à éviter que des investisseurs réalisant des travaux massifs puissent profiter d’un abattement forfaitaire trop avantageux, alors que le régime réel permet de déduire l’ensemble des charges engagées.
Si vous voulez en savoir plus sur les différents seuils et règles fiscales applicables aux revenus locatifs, le Bulletin Officiel des Finances Publiques fournit une explication détaillée accessible sur leur site officiel bofip.impots.gouv.fr
Comment choisir entre micro-foncier et régime réel ?
Le régime micro-foncier et le régime réel sont deux options d’imposition des revenus fonciers, mais leur fonctionnement est très différent. Le choix entre ces deux régimes doit être fait en fonction de votre situation fiscale, du montant réel des charges déductibles et de vos objectifs patrimoniaux.
1. Différences entre le micro-foncier et le régime réel
Le micro-foncier est un régime simplifié qui s’applique de plein droit si vos revenus fonciers bruts n’excèdent pas 15 000 € par an. Il offre un abattement forfaitaire de 30 % pour couvrir les charges locatives, sans besoin de justification.
Le régime réel, lui, permet de déduire les charges réelles engagées pour la gestion du bien, telles que :
- Les intérêts d’emprunt,
- Les travaux de rénovation énergétique,
- La taxe foncière,
- Les frais de gestion locative,
- Les charges de copropriété.
Avec ce régime, le propriétaire doit détailler toutes ses dépenses et les reporter dans une déclaration spécifique (formulaire 2044). L’imposition porte alors sur le revenu foncier brut après déduction des charges, ce qui peut permettre d’optimiser fortement l’impôt en cas de charges importantes.
2. Dans quels cas opter pour le régime réel ?
Choisir le régime réel devient plus avantageux si vos charges dépassent 30 % de vos revenus fonciers bruts. C’est souvent le cas lorsque vous avez :
- Des travaux de rénovation énergétique lourds à effectuer (isolation, toiture, chauffage).
- Des intérêts d’emprunt significatifs.
- Des frais de gestion élevés (notamment en copropriété).
- Un bien nécessitant des réparations régulières.
Si vous optez pour le régime réel, il est possible de générer un déficit foncier lorsque les charges dépassent les loyers perçus. Ce déficit peut être déduit du revenu global du foyer fiscal dans la limite de 10 700 € par an. L’excédent peut être reporté sur les années suivantes, réduisant ainsi l’imposition future.
📌 Exemple concret :
Un propriétaire perçoit 18 000 € de loyers annuels. Il a 9 000 € de charges (intérêts d’emprunt, taxe foncière, frais de gestion, travaux de rénovation).
- Micro-foncier : abattement de 30 %, soit 12 600 € imposables.
- Régime réel : charges de 9 000 € déduites, soit 9 000 € imposables.
➡ Le régime réel est plus avantageux, car le revenu net imposable est plus bas.
3. Conditions et formalités pour changer de régime
Si vous remplissez les conditions pour le micro-foncier mais souhaitez opter pour le régime réel, vous devez faire la demande auprès de l’administration fiscale. Cette option est irrévocable pendant trois ans et s’applique à tous vos biens en location nue.
À l’inverse, si vous avez dépassé le plafond de 15 000 €, le passage au régime réel devient obligatoire. Vous devrez alors effectuer votre déclaration via le formulaire 2044 et détailler toutes vos charges.
Référence officielle : Vous pouvez consulter les règles fiscales en vigueur et les modalités de déclaration des revenus fonciers sur le site impots.gouv.fr.
4. Quels types d’investissements locatifs influencent le choix ?
Le choix du régime dépend aussi du type d’investissement :
- Investissement ancien avec travaux de rénovation énergétique → régime réel recommandé.
- Bien en copropriété avec fortes charges → régime réel souvent plus intéressant.
- Investissement neuf avec peu de charges → le micro-foncier reste plus simple et efficace.
- Location en SCPI : le micro-foncier peut s’appliquer, mais certains cas nécessitent le régime réel.
Il est aussi important de noter que certains dispositifs fiscaux (ex. Robien, Pinel, Malraux) peuvent imposer ou exclure certains régimes d’imposition. Si vous bénéficiez d’un avantage fiscal spécifique, vérifiez bien les règles avant de choisir.
5. Conclusion : comment choisir ?
Le régime micro-foncier est adapté si vous avez un investissement simple et stable, avec peu de charges. Il offre une déclaration rapide et prévisible.
Le régime réel est plus intéressant dès que vos charges réelles dépassent 30 % des loyers. Il permet une optimisation fiscale grâce aux déductions réelles, surtout en cas de travaux importants.
Avant de choisir définitivement, il est conseillé de faire une simulation fiscale pour voir quel régime offre le meilleur rendement selon votre situation. Vous pouvez aussi consulter un expert en gestion locative pour affiner votre stratégie.
Quelles charges sont déductibles en micro-foncier ?
Le régime micro-foncier offre un abattement forfaitaire de 30 % pour couvrir les charges du propriétaire. Contrairement au régime réel, où chaque dépense doit être déclarée et justifiée, ce système simplifié ne permet pas de déduire des charges spécifiques.
Cependant, il est essentiel de comprendre ce que couvre cet abattement et dans quel cas il peut être intéressant de passer au régime réel pour maximiser la déduction des charges.
1. L’abattement de 30 % : ce qu’il couvre
L’administration fiscale considère que 30 % des loyers bruts perçus suffisent à couvrir la majorité des frais liés à la location d’un bien immobilier. Cet abattement inclut notamment :
- Les frais de gestion locative (honoraires d’agence, frais d’administration).
- Les charges de copropriété, qu’elles concernent l’entretien ou les services communs.
- La taxe foncière, un impôt local payé par le propriétaire.
- Certains travaux d’entretien et de réparation courants.
- Les primes d’assurance habitation propriétaire non-occupant.
📌 Important : Vous n’avez pas besoin de justifier ces charges auprès des services fiscaux. Elles sont intégrées dans l’abattement forfaitaire et appliquées automatiquement à la déclaration de revenus.
2. Pourquoi certaines charges ne sont pas prises en compte ?
Le principal inconvénient du micro-foncier, c’est qu’il ne permet pas de déduire les charges réelles, ce qui peut être pénalisant pour les propriétaires ayant des dépenses élevées.
Voici quelques exemples de charges non déductibles sous le micro-foncier :
- Les intérêts d’emprunt liés à un prêt immobilier.
- Les travaux de rénovation énergétique (isolation, chauffage, fenêtres).
- Les frais de mise en location (annonces, diagnostics immobiliers).
- Les charges exceptionnelles de copropriété (ravalement de façade, toiture).
Si vous avez beaucoup de charges, il peut être plus intéressant de passer au régime réel pour les déduire individuellement.
3. Comparatif avec le régime réel : quel impact sur la fiscalité ?
Si vos charges dépassent 30 % des loyers perçus, il est souvent plus avantageux d’opter pour le régime réel. Voici un comparatif simplifié :
Critère | Micro-foncier | Régime réel |
---|---|---|
Charges déductibles | Forfait de 30 % | Déduction réelle des charges |
Travaux pris en compte | Non | Oui (rénovation énergétique, gros travaux) |
Intérêts d’emprunt | Non | Oui, entièrement déductibles |
Complexité de la déclaration | Simple, aucun justificatif | Formulaire 2044, plus détaillé |
Idéal pour… | Propriétaires avec peu de charges | Investisseurs avec frais élevés |
📌 Exemple concret :
Un propriétaire perçoit 12 000 € de loyers et a 6 000 € de charges réelles.
- Avec le micro-foncier, son revenu imposable est 8 400 € après abattement.
- Avec le régime réel, il ne paierait des impôts que sur 6 000 €, voire moins s’il génère un déficit foncier.
4. Peut-on passer du micro-foncier au régime réel ?
Si vous êtes actuellement en micro-foncier mais que vous constatez que vos charges sont plus élevées que l’abattement de 30 %, vous pouvez opter pour le régime réel.
Conditions à respecter :
- Faire la demande via la déclaration de revenus.
- L’option pour le régime réel est irrévocable pendant trois ans.
- S’applique à tous les biens en location nue détenus par le propriétaire.
📌 Où déclarer ?
- Les revenus en micro-foncier sont déclarés sur le formulaire 2042 (case 4BE).
- Le régime réel impose d’utiliser le formulaire 2044 avec détail des charges.